Vous cherchez un réseau pour faire du business, les clubs d’affaires sont faits pour vous ! À condition d’en maîtriser les règles et d’apporter vous-mêmes des affaires. Découvrez leur fonctionnement pour en tirer le meilleur parti.
Tout ce qu’un club d’affaires peut vous apporter
En partageant leurs carnets d’adresses, les membres s’entraident et ce, parfois bien au-delà d’une simple recommandation. Le point sur les bénéfices de ces réseaux, acteurs majeurs du développement des entreprises.
Des affaires et des recommandations :
Pas de scrupules ! C’est le but poursuivi par ces clubs. Accélérer la croissance des membres et contribuer à générer du « new business » via des recommandations mutuelles.
Selon la dernière enquête du réseau BNI France (Business Network International) les revenus supplémentaires créés grâce aux recommandations des membres s’élèvent à :
- 14 000 € dès 6 mois de participation à un groupe
- 23 000 € après 18 mois
Des rapports directs avec des décideurs clés :
À la demande des membres, des rendez-vous en tête-à-tête sont organisés par le club REUSSIR de Toulouse et Midi-Pyrénées. N’hésitez pas à solliciter les membres du bureau pour rencontrer les autres membres. « Ces réunions express sont très profitables rapporte Françoise Barutello, Présidente du club. Pour les TPE, elles sont l’occasion de présenter leur offre à des décideurs qui ne les recevraient pas autrement. »Une connaissance approfondie du tissu économique local
Une connaissance approfondie du tissu économique local
Un club d’affaires est un concentré de l’activité économique de la région. Tous les secteurs sont présents. Le club est invité à intervenir lors des assemblées des CCI, des agences de développement économique, parfois des collectivités territoriales. Autant d’occasions de vous faire connaître et de vous introduire auprès des organismes institutionnels.
La création d’un réseau relationnel étendu
Régulièrement les clubs organisent des rencontres où les membres invitent leurs contacts. Pour Dominik Hansen, cofondateur du Club Business 64, « le club accélère véritablement les échanges de façon conviviale et désintéressée.» Il en fait lui-même l’expérience en sympathisant avec un gestionnaire de patrimoine qui lui prodigue ses conseils, gratuitement.
3 règles clés pour bien s’intégrer dans un club d’affaires
1- Profitez de toutes les occasions pour communiquer sur votre activité :
Impossible d’aider un membre sans connaître précisément son métier. Lors des petits-déjeuners hebdomadaires organisés dans les clubs BNI, un tour de table est organisé pour que chaque membre diffuse une information sur son actualité, son secteur.
D’autres clubs organisent des visites d’entreprises. Elles permettent aux membres de découvrir l’entrepreneur sur son lieu de travail. En accueillant les membres, vous êtes ainsi au centre de l’attention. « Cette situation d’hôte est un véritable levier d’intégration et de mémorisation » complète Françoise Barutello, Présidente du Club REUSSIR.
2- Participez régulièrement aux activités :
Les clubs d’affaires rassemblent de nombreux membres, plusieurs centaines en moyenne. Pour que l’on se souvienne de vous, l’assiduité est de rigueur, recommande fortement Marc-William Attié, directeur de BNI France. « Il n’y a qu’en se rencontrant régulièrement que les membres peuvent initier des échanges fructueux ». Si vous ne pouvez être présent lors de la réunion hebdomadaire, il est souhaitable de vous faire représenter.
3- Apportez des affaires pour en recevoir :
« Ce sont les membres qui participent le plus qui tirent le meilleur parti du club ! » rapporte Dominik Hansen. Partager ses informations, proposer soi-même des mises en relation, ou des recommandations instaure la confiance.
Pour Marc-William Attié c’est une règle élémentaire. Chaque semaine, un membre de BNI doit faire un geste pour un entrepreneur de son club, « une règle contraignante, poursuit-il, mais indispensable pour recevoir en retour une recommandation à chaque rencontre.
Qui peut devenir membre ?
De nombreux clubs s’adressent aussi bien aux petites entreprises qu’aux grands groupes de tous les secteurs d’activité. Les clubs BNI comptent ainsi parmi leurs membres 46 % de dirigeants d’entreprises de moins de 11 salariés. Électricien, expert-comptable, consultant en management ou dirigeants d’entreprises de logiciels sont assis à la même table.
Les conditions pour entrer dans un club d’affaires
Être coopté :
Tous les clubs exercent un contrôle à l’entrée. Pour autant celui-ci est souvent assez souple. Au club REUSSIR, une simple demande auprès de la présidente ou d’un membre suffit pour déclencher une rencontre.
Le club évalue alors si les attentes du candidat correspondent aux possibilités du club.
Exercer une activité pas ou peu représentée au sein du club :
Les animateurs de clubs sont toujours soucieux d’éviter la surreprésentation d’une profession. Mettre des concurrents directs en relation enrayerait la dynamique des échanges.
Dans les clubs BNI, c’est une des règles de fondement des groupes. Un seul représentant par profession et par groupe.
Participer à un club d’affaires, combien ça coûte ?
La cotisation annuelle est très variable. Elle est souvent calculée en fonction de la taille des entreprises.