C’est la devise à succès suivie par Guillaume Alibert, qui s’investit depuis 3 ans dans de nombreux réseaux formels. Centre des Jeunes Dirigeants, clubs d’entreprises, associations locales… Il nous explique comment ces réseaux génèrent aujourd’hui 30 % de son CA.
Il y a 3 ans, Guillaume Alibert et ses deux associés souhaitent revoir la stratégie de développement de leur cabinet de formations. Tout en poursuivant la prospection dans le dur, ils souhaitent instaurer une dynamique relationnelle plus fructueuse. Ils décident de tester une vingtaine de réseaux formels proches de leur implantation professionnelle. « Nous voulions, indique-t-il, développer rapidement de nouvelles relations parmi les entrepreneurs de l’est parisien. »
Une stratégie réseau collective
Les trois associés de JRH Consultants se répartissent une petite vingtaine de réseaux locaux. « Des groupements d’entrepreneurs classiques, précise le dirigeant, et des clubs où nous pourrions profiter de notre expertise de formateurs pour proposer des animations ou conférences autour des thèmes que nous maîtrisons et utiles aux membres. »
Comment choisir le bon réseau ?
Tisser rapidement des relations au sein d’un réseau formel pour espérer en tirer partie sur le plan professionnel suppose un véritable investissement personnel. Pour les 3 associés c’est au moins une réunion par semaine ou toutes les deux semaines au sein de chacun des réseaux où ils s’inscrivent. Il vaut mieux dans ce cas éviter les erreurs d’aiguillages et miser tout de suite sur les « bons » réseaux ! « Ça ne prendra pas si l’on n’est pas en phase avec les valeurs et l’état d’esprit du réseau » complète l’associé de JRH Consultants.
Testez les réseaux où vous comptez passer du temps
N’hésitez pas à évaluer un réseau sur le terrain ! La plupart acceptent d’accueillir les nouveaux membres pour une ou deux séances de découverte. Suivez le guide rédigé par Place des réseaux pour vous aider à faire le bon choix.
En 3 ans, les associés de JRH Consultants revoient leur première démarche et se consacrent chacun à 3 réseaux maximum. « Impossible d’être partout à la fois ! Pour prendre le temps de s’intégrer et d’apporter une vraie contribution aux membres de nos réseaux, nous avons quitté ceux qui nous correspondaient le moins ». Par exemple, certains dont le règlement, notamment l’obligation de mise en relation hebdomadaire, leur semble trop stricte.
Quelques-uns des réseaux formels choisis par Guillaume Alibert :
• Association des chefs d’entreprises de Marne-la-Vallée (ACEM)
• Centre des Jeunes Dirigeants Val-de-Marne
• Sénart Entreprises
• Roissy Entreprises
• Entrepreneurs des portes de la Brie
En entrant dans un réseau, définissez vos objectifs
Partage de business, d’expériences, actions de communication mutualisées ou achats groupés, les objectifs poursuivis par les réseaux sont multiples. Sachez bien les évaluer et vérifiez qu’ils correspondent aux vôtres !
Au sein de JRH Consultants, Guillaume Alibert et ses associés ont clairement défini ce qu’ils attendaient de chacun de leurs réseaux. Si l’ambiance est toujours conviviale et détendue, elle doit avant tout conduire à des résultats tangibles :
• Rayonnement local, notoriété.
• Prise de contacts avec des décideurs locaux – exemple d’objectif
ponctuel pour une soirée networking : récupérer 20 cartes de visite.
• Prise de responsabilité et proposition d’animation au sein du groupe.
« Si j’ai rejoint le CJD (Centre des Jeunes Dirigeants), ce n’est clairement pas pour faire du business mais pour progresser en management. » Pour ce Président du CJD Val-de-Marne, l’éthique du réseau interdit de mélanger investissement bénévole et business. « Il y a un temps pour tout. » Guillaume Alibert quitte la présidence du CJD Val-de-Marne dans moins de deux ans, les contacts initiés au cours de son mandat ne seront pas perdus !
Pari gagné donc pour ces trois associés qui cherchaient de nouveaux horizons. Aujourd’hui, l’activité au sein de leurs réseaux leur rapporte 30 % de CA par an : « c’est un excellent complément conclut-il, d’ailleurs, la fidélisation est bien plus facile avec ces clients-là que pour ceux avec qui nous n’entretenons pas aussi régulièrement les relations. »