Quand on est aux commandes de son entreprise, un coup de volant malheureux et voilà l’activité qui part dans le décor ! Notre expert nous explique comment tenir le cap grâce aux réseaux. La conduite accompagnée a parfois du bon… Suite de l’épisode précédent.
Le mirage des médias
La lumière ! Voilà ce qu’on vous propose… Une visibilité soudaine et inattendue dans un média de premier plan. Une récompense après les mois d’anonymat, de travail et d’efforts solitaires. Un graal pour faire de votre petite entreprise l’objet de tous les regards.
Mais qui dit visible dit aussi exposé. Et à l’heure du web et des réseaux sociaux, un exercice de communication raté peut vite devenir l’objet d’une raillerie collective. Une chose à retenir : La scène et les micros ne sont pas faits pour tout le monde !
Par ailleurs, les messages que vous souhaitez faire passer ne correspondent pas forcément aux messages dont le média souhaite être le relais. Et dans ce domaine, c’est moins celui qui parle que celui qui monte (le contenu) qui a le dernier mot…
Une interview, cela se prépare évidemment. Mais plus encore, c’est le contexte même de l’interview qui doit être compris : ligne éditoriale et traitement des sujets, approche du journaliste, tonalité de l’émission, etc.
3 conseils à retenir :
- Ne prenez pas le risque de vous mettre sous la lumière si vous n’êtes ni préparé, ni à l’aise dans cet exercice ;
- Activez votre réseau pour vous informer sur le média et mesurer l’intérêt de vous y exposer ;
- Testez-votre message auprès de vos proches, partenaires et clients et informez-les de votre participation. Une interview réussie, c’est aussi un moyen de renforcer les liens
L’excès de timidité ou de pudeur
Il est rare qu’un entrepreneur en création tombe malade ; sa bonne santé semblant stimulée par la concrétisation des bonnes idées. Mais bon nombre d’entrepreneurs souffrent pourtant d’un mal répandu : la cécité ! Aveuglés par leur enthousiasme et par cette énergie qui déplace des montagnes, ils finissent par oublier que des snipers sont parfois embusqués partout autour de l’entreprise. Pour une raison toute simple : le projet de cet entrepreneur ne fait pas plaisir à tout le monde !
Que ce soit en se sentant encore trop petit pour inquiéter qui que ce soit, ou en sous-estimant la valeur de ce qu’il crée, l’entrepreneur s’expose donc parfois un peu facilement aux actions de nuisance. Négliger l’imagination dont peuvent faire preuve les concurrents pour collecter des informations sensibles ; En dire trop pour se rendre attractif, crédible et légitime ; ou encore, observer les actions hostiles et ne pas réagir en les considérant à tort comme secondaires… La naïveté et le laxisme sont parfois de bien mauvais conseillers.
3 conseils à retenir :
- Parlez de votre entreprise, à tout moment, dès qu’on vous en donne la possibilité. Vous vous mettrez en situation de vendre, même sans intention de le faire.
- Travaillez sur le message le plus simple et concis possible. C’est le meilleur moyen pour qu’il puisse être facilement relayé.
- Demandez-vous si vous savez expliquer facilement votre idée. Si ce n’est pas le cas, retravaillez votre message. Si ce n’est toujours pas le cas, changez d’idée !
Les tontons flingueurs
Il est rare qu’un entrepreneur en création tombe malade ; sa bonne santé semblant stimulée par la concrétisation des bonnes idées. Mais bon nombre d’entrepreneurs souffrent pourtant d’un mal répandu : la cécité ! Aveuglés par leur enthousiasme et par cette énergie qui déplace des montagnes, ils finissent par oublier que des snipers sont parfois embusqués partout autour de l’entreprise. Pour une raison toute simple : le projet de cet entrepreneur ne fait pas plaisir à tout le monde !
Que ce soit en se sentant encore trop petit pour inquiéter qui que ce soit, ou en sous-estimant la valeur de ce qu’il crée, l’entrepreneur s’expose donc parfois un peu facilement aux actions de nuisance. Négliger l’imagination dont peuvent faire preuve les concurrents pour collecter des informations sensibles ; En dire trop pour se rendre attractif, crédible et légitime ; ou encore, observer les actions hostiles et ne pas réagir en les considérant à tort comme secondaires… La naïveté et le laxisme sont parfois de bien mauvais conseillers.
3 conseils à retenir :
- Un réseau de contacts privilégiés et bien informés, est un excellent moyen d’en apprendre beaucoup sur soi : ce qui se dit et ce qui se fait ;
- Etre vigilant, c’est aussi s’interroger et savoir poser de bonnes questions tout autour de soi ;
- Soyez un lobbyiste, en expliquant ce que vous faites auprès des acteurs clés de votre secteur. Etre visible est aussi un moyen de se protéger car la notoriété offre des opportunités de réponse en cas d’attaque. et la portée.
Entrepreneur : To be or not to be !
E-N-T-R-E-P-R-E-N-E-U-R ! Le mot est dans l’air du temps… et l’image à laquelle il renvoie s’est dotée de nouvelles couleurs. Il est maintenant de bon ton d’entreprendre, de faire de l’audace un mode de vie « cool », d’avoir des projets à foison, de déclarer haut et fort qu’une vie sans risque est quand même un bien grand risque : celui de ne pas vivre… Bref, avoir entrepris, c’est une nouvelle rosette à accrocher à sa boutonnière… Mais si beaucoup se sentent pousser des ailes, le voyage en altitude n’est peut-être pas fait pour tout le monde. Ainsi, ils sont nombreux ceux qui se lancent sans réfléchir et qui finissent par se tromper d’histoire. Et pour une raison toute simple : ils ont oublié de se poser de vraies bonnes questions avant de se lancer. Que risque-t-on de perdre et qu’est-on prêt à perdre en cas d’échec ; Que représente la vraie réussite pour soi et quel profil d’entreprise permettrait d’y conduire ? Comment gère-t-on la pression, l’incertitude, l’inconnu et les difficultés quand elles se présentent ? Quelles sont les contraintes personnelles – familiales et financières notamment – dont il faut tenir compte avant de se lancer, etc.
Des questions parmi beaucoup d’autres questions encore, qui permettent de mieux définir et connaître celui qui devra mener la barque entreprise, au gré des temps calmes et des tempêtes.
3 conseils à retenir :
Observer différents types d’entreprises, et demandez-vous ce en quoi elles vous correspondent, et ce pour quoi elles ne vous conviendraient pas.
Réfléchissez aux vraies raisons qui vous poussent à tenter l’aventure. Sont-elles les vôtres ? Répondent-elles à une aspiration profonde ? Ou sont-elles l’image de vous que vous aimeriez renvoyer ?
Demandez autour de vous quelle configuration d’entreprise on vous verrait bien créer et diriger. Il se peut que vous soyez surpris !
Entreprendre en solitaire
Pour certains, il n’y a d’aventure qu’en équipage. Pour d’autres, l’entrepreneuriat se vit seul, comme pour se mesurer à soi-même, et explorer plus loin encore ses propres limites et sa capacité de résistance.
Nul n’a raison ou tort. Ce sont juste deux philosophies distinctes qui reposent sur des motivations éminemment différentes. Mais pour ceux qui choisissent d’être seul à la barre, c’est seul aussi qu’ils devront affronter les difficultés du quotidien. Seul encore pour prendre les grandes décisions et les assumer ; pour lutter contre les doutes et les risques d’abandon lorsque la motivation retombe ; pour supporter les cadences infernales qui rendent illusoires bien des projets de week-ends et de vacances.
3 conseils à retenir :
Adhérez à des réseaux d’entrepreneurs. Vous y rencontrerez ceux qui vivent la même chose que vous.
Sortez et fréquentez, avec mesure néanmoins, les soirées d’entrepreneurs. Du networking et de la distraction. Rien de tel pour regonfler les grandes ambitions.
Rejoignez l’organisation professionnelle de votre secteur d’activité. C’est aussi parmi ses pairs que l’on trouve de belles opportunités.