Après une journée de travail dans les pattes, à courir partout, à résoudre des tas de problèmes, on a envie de rentrer vite à la maison pour cocooner. Ciel, il reste cette soirée réseau que j’avais complètement zappée ! Comment quitter les semelles de plomb et y aller d’un pied léger ?
« Je me reconnecte sur un événement en réseau qui m’a laissé un beau souvenir. »
Ce ne sera pas la première fois qu’en vous faisant violence, vous finirez sur une « happy end ». Pensez aux belles rencontres que vous avez faites dans ce genre de contexte et qui sont peut-être devenues aujourd’hui des partenaires, des clients ou même des amis que vous n’auriez jamais connus sans cela. Une simple rencontre peut changer toute une vie. Et si c’était ce soir ?
« Je reste libre de ne pas rester toute la soirée. »
Cette simple permission que vous vous accordez vous retire déjà un grand poids. Vous pouvez même vous allouer un budget temps, un délai de motivation.
EXEMPLE
« Si dans les 45 premières minutes, je n’ai pas été intéressé par un échange, une rencontre, une intervention, je n’insiste pas et je prends congé. »
« Je vais faire au mieux avec l’énergie disponible. »
La vie en réseau, ce n’est pas tout ou rien. À la question: « Est-ce que j’y vais ou pas ? », préférez plutôt celle-ci : « Je fais comment pour me sentir bien ? ». Personne ne vous oblige à vous donner à fond. Écoutez votre biorythme ! Si vous êtes fatigué, ne cherchez pas à jouer les premiers rôles. Après tout, dans une soirée réseau, il en faut bien pour écouter les autres ! Commencez par être réceptif, attentif à ce qui ce qui se dit, ce qui se passe : c’est déjà une authentique façon de contribuer. Au fil des échanges, il se peut même que vous vous preniez au jeu…
« Faire acte de présence, c’est bien le moins. »
Pensez aux organisateurs et animateurs. Ils donnent beaucoup d’eux-mêmes et souvent de façon bénévole, afin que leur soirée soit une réussite pour tous. Même si vous ne faites qu’une courte apparition, vous marquez votre respect et votre implication pour leur travail et leur événement. Vous imaginez si les invités à votre propre dîner se décommandaient à la dernière minute ? Les animateurs de la soirée apprécieront la politesse et l’élégance d’une formule telle que : « Je ne peux pas rester longtemps, mais je tenais à venir vous saluer et vous remercier ».
« Je cherche une personne-ressource pour me rebooster. »
Jouez franc-jeu : passez un coup de fil à un camarade qui a prévu de venir ou aux organisateurs si vous les connaissez bien. Et demandez-leur de vous donner un coup de pouce. « Pourquoi on avait dit qu’on y allait déjà ? » ou « J’ai un coup de barre ce soir, qu’est-ce que tu pourrais me dire pour me remotiver ? » Peut-être découvrirez-vous de nouvelles bonnes raisons de vous mettre en route et même si vous les connaissiez déjà, elles résonnent autrement par d’autres voix.
« Je me reformule clairement mes objectifs professionnels. »
Et oui, tout ça fait aussi partie d’une stratégie que vous avez élaborée et qui doit contribuer de façon significative à la réussite de votre activité. Alors, on applique la stratégie sans réfléchir, on met un pied devant l’autre, et on y va ! Au besoin, ressortez le plan que vous aviez rédigé avec tant de détermination, il y a quelques mois…
« Je vais en profiter pour découvrir des lieux inspirants. »
Les organisateurs font souvent bien les choses, dans de beaux bâtiments, des bars tendances, des quartiers chargés d’histoire. Tous ces lieux participent aussi à la magie de la fête. Et vous pouvez même décider de vous garer un peu plus loin ou de descendre à la station précédente pour marcher un peu, flâner et prendre du temps pour vous. Vous arriverez déjà plus frais et dispos.
« Finalement, ne serait-ce pas la solution la moins contraignante… »
Finissons par un argument spécialement pour les femmes. Parce que, si retrouver le cocon familial, cela veut dire préparer le dîner, etc. finalement, se faire tendre une coupe de champagne et un plateau de petits fours en aimable compagnie, ce sont là de petits privilèges à considérer… Elle n’est pas belle la vie ?