La gestion ou l’administration d’un réseau est une mission passionnante autant que prenante. Certains professionnels peuvent, toutefois, se sentir dépassés par rapport à la charge de travail nécessaire au bon fonctionnement d’un réseau. Vous êtes en charge d’un réseau mais vous souhaitez gagner du temps dans sa gestion quotidienne ?
Notre article fait le point sur les actions qui peuvent être menées afin de réduire la charge de travail dans la gestion d’un réseau.
Les principes généraux de l’animation d’un réseau
Un réseau regroupe différents membres, des personnes morales comme des personnes physiques, qui ont un intérêt commun à travailler ensemble. La constitution d’un réseau répond donc à un enjeu de mutualisation. Il va alors s’agir de gagner du temps en travaillant à plusieurs au sein d’un groupe.
Toutefois, l’animation d’un réseau ne doit pas devenir inutilement chronophage. Cette mutualisation implique souvent d’être à l’écoute des différents membres tout en apportant une aide réelle et indispensable. La gestion d’un réseau mélange donc une part d’horizontalité avec de la verticalité. L’équilibre entre les deux n’est pas toujours aisé à trouver. Il est parfaitement possible de réduire le temps consacré à l’animation d’un réseau sans perdre en qualité. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place un ensemble d’actions.
Focus sur quelques pistes à concrétiser pour optimiser la gestion de son réseau.
Définir et clarifier le périmètre du réseau
Ce premier point est essentiel pour gagner un temps précieux. Il s’agit de bien définir le périmètre d’action ainsi que la raison d’être d’un réseau. Dans le cas contraire, le gestionnaire d’un réseau va devoir rappeler continuellement l’objectif d’un réseau aux nouveaux venus. Ces explications multiples peuvent constituer une réelle perte de temps.
Cette situation se retrouve également dans les réseaux où l’objet principal est complexe à appréhender. Trop souvent, les réseaux nouvellement créés cherchent à être généralistes afin de cibler large. Leur objectif est d’accroître rapidement le nombre de leurs membres afin de bénéficier de tous les atouts qu’un réseau apporte. Toutefois, le manque de précision sur l’objet du réseau peut créer des confusions et, à terme, décourager les membres de s’y investir. Il est donc bien plus pertinent de réfléchir, dès le départ, aux missions principales d’un réseau.
L’ouverture aux membres va alors se faire progressivement mais sans le moindre malentendu. Il est évidemment possible d’élargir le champ d’action d’un réseau si cela fait sens au bout de quelques années d’existence. Cependant, cette diversification des missions doit s’inscrire dans une cohérence d’ensemble et dans l’histoire du réseau.
Savoir déléguer et faire confiance
En second point, savoir déléguer certaines missions est également utile pour se dégager du temps disponible. Il ne va pas s’agir de laisser uniquement les tâches que l’on ne souhaite pas accomplir.
L’objectif est d’impliquer le plus de membres dans l’animation d’un réseau afin de le rendre dynamique et vivant. Pour compléter ce point, il est parfaitement possible de constituer une équipe restreinte en charge de l’animation d’un réseau. L’idée est d’avoir les contacts de personnes-ressources et de n’être pas seul pour s’occuper de tous les problèmes.
Déléguer la gestion d’un réseau suppose une confiance réciproque et donc de bien choisir les membres qui vont vous accompagner dans cette aventure. Par ailleurs, cette confiance suppose aussi d’associer d’autres membres à la prise de décision. La réflexion sur les pistes d’amélioration du réseau constitué va alors être plus intense et plus collective.
Partager des contenus intéressants et utiles
Il convient de ne pas oublier qu’un réseau doit apporter une aide réelle, quelle qu’elle soit, aux membres qui en font partie. Dès lors, le contenu et les informations partagées doivent être réellement utiles. En cas de partage de contenus inadaptés, le gestionnaire d’un réseau verra des retours relativement faibles de la part des membres. Il aura, ainsi, pris un temps précieux pour un “retour sur investissement” négatif.
Par ailleurs, en cas de partage de contenus inadaptés de manière répétée, certains membres pourraient quitter le réseau et ne plus s’y investir. Il est donc conseillé de bien réfléchir à la ligne éditoriale des différentes publications ainsi qu’aux missions d’aide et d’accompagnement des différents membres. La plus-value d’appartenir au réseau doit être visible, réelle et compréhensible par tous. L’information obtenue doit atteindre un niveau expert justifiant l’adhésion à un réseau. Dans cette configuration, le gestionnaire d’un réseau (et son équipe) doit se former continuellement et réaliser une veille stratégique professionnelle pour proposer un contenu de haute qualité. Les analyses et les décryptages sont particulièrement appréciés des membres d’un réseau.
A contrario, les simples partages d’articles de presse écrite ont peu d’intérêt puisque chacun peut les retrouver de lui-même.
Automatiser certaines tâches
Enfin, en dernier point, l’automatisation des tâches peut aider les professionnels à gérer plus efficacement leur réseau. Ce point peut aborder des sujets divers :La charte graphique. La définition d’une identité visuelle pour un réseau va aider à son identification.
Une habitude va alors s’installer dans l’apposition de logos pour les mails, documents internes et autres publications. Réfléchir en amont à cette identité visuelle permet de gagner un temps précieux lors de la conception graphique des documents. Le modèle-type. Il est extrêmement pertinent d’adopter un modèle type pour les comptes-rendus des réunions d’un réseau. En plus de professionnaliser le contenu, le modèle type clarifie et aide la lecture.
Or, plus le nombre de membres informés des décisions est important, plus leur participation sera active. Les logiciels. Il est également possible d’utiliser certains logiciels pour programmer les publications sur les réseaux sociaux du réseau ou de faciliter les échanges entre membres.
La gestion d’un réseau est loin d’être solitaire. Il faut donc apprendre à s’appuyer sur les ressources, autant humaines que matérielles, pour faire grandir son réseau sans lui faire perdre sa raison d’être initiale. Les rencontres avec des réseaux anciens et historiques peuvent permettre de mieux appréhender l’ensemble des missions à intégrer. L’analyse de leurs problèmes et de leurs difficultés peut permettre d’éviter de commettre les mêmes erreurs et de progresser plus rapidement.